News sud juin 2025

La bas a 110 000 km chez les inkas vivants, depuis les dernières news de janvier 2025, une série de lacunes institutionnelles ont été comblées avec succès.

1) Un problème récurrent existe aussi bien au Pérou qu en équateur : l’autorisation gouvernementale pour organiser le tourisme. Le tourisme est une activité commerciale et ce sont des entreprises commerciales qui peuvent le gérer.

L’association de jeunes indigènes inkas vivants née en 2009 avec l’intention de devenir operateurs de tourisme, s’est mise en route. Dans sa course a la perfection, poursuivant des formations en gastronomie « Novo Andina » et matériels de tourisme pour 36 familles, comme matelas, vaisselle de céramique avec icones inkas, une page web et une page facebook, cuisines améliorées pour éviter les problèmes pulmonaires des dames et leur famille, elle a bien évolué.

Dans cette course enthousiaste elle a été arrêtée en 2021, par la SUNAT, institution qui gère les impôts au Pérou. Cette institution nous a demandé de supprimer notre page web qui informait les voyageurs des prix des visites touristiques. Notre plan fut alors de trouver des fonds de petits projets, pour afin de payer les services spécialisés d’avocat. En 2025 donc, le projet de 3000 euros financé par la municipalité de Liège « relance économique », et le second projet de 15 000 euros « Sécurité du tourisme » financé par Europa Mundo ONG d’Espagne, nous a garanti la faisabilité de création d’une deuxième association commerciale. C’est cette nouvelle association qui opèrera le tourisme. Elle n’est pas tout à fait officielle, mais sa naissance est pour bientôt. Nous pourrons bientôt visibiliser et améliorer notre page web actuellement cachée volontairement. Le tourisme rural communautaire est une magnifique activité interculturelle permettant l’échange d’idées, de mode de vie, de philosophie entre plusieurs cultures différentes, avec beaucoup d’amour et de solidarité.

2) Ce qui a bougé chez les inkas, également, c’est l’acquisition a la SUNAT de l’autorisation de recevoir des prêts, des dons, de l’étranger. La seconde autorisation est l’exonération fiscale, permettant ne pas payer d’impôts sur les sommes reçues. A ce point, facilement, notre association peut demander la reconnaissance comme ONG indigène a APCI, Agence péruvienne de coopération internationale. Au Pérou, les ONG indigènes ne sont pas nombreuses. AIDESEP de l’Amazonie, la plus ancienne, (Association interetnica de desarollo de la selva peruana », fondée il y a 46 ans. ONAMIAP, organisation

nationale de femmes indigènes fondée il y a 29 ans. Notre ONG indigène se mettra en route bientôt dans le but d’améliorer la vie de 6000 personnes isolées et abandonnées habitant la Cuenca Patacancha, unis par une même identité et culture.

3) Depuis 2020, l’association inka a cherché le contact avec Rotary club, la base de liège et celle de cusco… mais les lenteurs et les incompétences, a commencer par les miennes pour faire un bisness plan etc… les ont agacés. C’est fini. Le projet avec eux, était de financer a hauteur de 36 000 euros les produits nécessaires pour les productions locales, les machines a coudre, ethers pour faire les shampooings, graisses, pour les pommades, machines de cordonniers pour les chapeaux traditionnels. Nous recommencerons les démarches ailleurs.

4) Un groupe watsapp SARAYAKU/LIEGE est ouvert cette semaine pour améliorer la communication au sujet des voyages en équateur, des projets interculturels et des jeux indiens contre pétrole.

5) C’est Maxime Demaglie , bénévole en coopération au développement qui s’engage comme observateur chez IAI pour activer le projet d’envoi d’étudiants ERASMUS en Equateur et au Pérou. Les étudiants de Helmo, ..renforceraient les animations nature et l’année suivante, ils partiraient travailler 3 mois dans les communautés indigènes de Jipijapa et de Cusco.

6) Je retourne 4 mois a Cusco pour l’aide a gestion de projets. Depuis là-bas, je m’engage a écrire les news d’aout, septembre, octobre. Depuis le début de 2024, je me suis concentrée sur le déménagement de mon ménage péruvien en Belgique, et la remise sur patte la pauvre association IAI. Au Nord, comme au sud, pas de raison de laisser tomber les bras.

Danielle Meunier

Responsable projets sud et voyages.